Le pillage de Saint-Martin, 27-28 août 1944
Le pillage de Saint-Martin, 27-28 août 1944
Le pillage de Saint-Martin-Vésubie. 27-28 août 1944
Temps d’espoir
Le 16 août 1944, le village de Saint-Martin-Vésubie était enfin « libéré », après plus de 50 mois de guerre dont 21 d’occupation. Quelques heures après le débarquement de Provence, les forces résistantes avaient décidé d’occuper en totalité les montagnes des Alpes-Maritimes, peu défendues. Aussi, les groupes clandestins s’organisaient-ils pour obtenir le plus rapidement possible la reddition des troupes allemandes stationnées dans cette zone. Après quelques heures d’anxiété, la garnison de Saint-Martin, installée dans l’hôtel Victoria, s’était rendue au groupe de résistance locale, dirigé par l’ancien notaire Paul Sola, épaulé en cette occasion par le groupe du Capitaine Morgan (Georges Foata). Aussi, pouvait-on croire, en cette fin août 1944, et malgré la forte présence de troupes allemandes sur les crêtes, que le village était sécurisé. D’autres arguments allaient dans ce sens. La présence d’un important maquis insurrectionnel qui tenait les autres vallées , et les forces alliées, américaines, qui étaient, pensait-on, sur le point de traverser le Var, en direction de Nice… Il n’en était alors rien, et les forces de la 1ère Air Borne Task Force n’atteignirent le fleuve Var que le 27 août, le jour même où débutait le pillage de Saint-Martin-Vésubie.
C’est dans cette atmosphère « insurrectionnelle » que s’organisaient les nouveaux pouvoirs, issus directement de la Résistance. À Saint-Martin, le Juge de Paix Louis Blanchard, qui avait tenu durant trois années les fonctions de maire , venait de se démettre au profit d’Adrien Ferrier, président du Comité de Libération. Il en restait néanmoins membre et, avec l’aide de Mario et de Ricol, il continuait à organiser la vie quotidienne, s’attelant principalement au problème du ravitaillement de la population.
Après le départ des hommes du groupe Morgan, seules quelques dizaines de membres des F.T.P. tenaient réellement le village. De nombreux jeunes gens les avaient rejoints, dont les Réfractaires, de retour au village. Certains avaient aidé à « débarrasser » l’hôtel Victoria des effets laissés par les Allemands .
La vie s’organisait mais la population restait pourtant attentiste. Les nouvelles autorités devaient pallier à la fois le danger tangible des incursions allemandes, mais également les difficultés du ravitaillement qu’il fallait organiser au plus vite afin de soutenir une population fragilisée par les mois de guerre qu’elle avait traversés. Il fut décidé de rapatrier les troupeaux en alpage, à la fois pour satisfaire les besoins de la population, mais aussi pour les soustraire au pillage des Allemands campés sur les cols. Ce qui fut fait , mais cette précaution souleva, quant à son opportunité, une vaste polémique après les événements qui nous intéressent ici.
Dès le 23 août, une patrouille allemande descendait du col de Fenestres pour établir le contact avec les défenseurs du village. Rapidement informés, les F.F.I. repoussaient cette tentative à hauteur de l’hôtel Saint-Antoine.
Ainsi, les troupes occupantes pouvaient-elles savoir que le village était devenu hostile à leur présence et se défendrait lors de leurs éventuelles incursions. Les sources allemandes estiment le village tenu par 800 partisans ! Information inexacte qui explique, qu’après ce premier contact, des forces considérables aient été déployées quelques jours plus tard « pour nettoyer les maquis » qui semblaient s’y trouver .
Temps d’incertitude
De fait, dans la journée du 26 août 1944, des bruits alarmants couraient déjà parmi les villageois. Les « Allemands » arrivaient, en force, pour investir le village, peut-être pour le brûler … Quelques mesures furent prises. D’un point de vue politique, il s’agissait de faire comprendre que le village ne se défendrait pas, afin d’éviter tout bain de sang. En outre, certains habitants prévenaient d’éventuelles réquisitions en mettant à l’abri, hors du village, dans des granges plus ou moins isolées ou dans les villas d’agrément inoccupées les quelques richesses qu’ils possédaient. Ces mesures s’avérèrent bien souvent vaines. Les granges et surtout les villas en question étaient situées généralement le long des axes d’accès au village et des grandes promenades, voies qu’empruntèrent les colonnes d’invasion. Enfin, les jeunes gens décidèrent, pour la plupart, de gagner les campagnes pour éviter d’être fait prisonniers, ou pire encore . C’est le cas d’un groupe composé de Louis Martin, de Pol Martin, de Dominique Martin, de Jacques Mario et d’Honoré Cervel qui choisirent de s’abriter dans les granges environnantes . La veille, les Allemands « avaient été vus à La Palù ». Il semblait temps de faire preuve de prudence, et notre petite troupe chercha à gagner le quartier de La Trinité, à deux heures de marche du village, où les parents de Louis étaient installés dans l’arberc familiale. Passant au-dessus des tunnels menant à La Colmiane, ils contournèrent une colonne « allemande » qui descendait sur Saint-Martin. Une fois le danger évité, ils arrivèrent rapidement à La Trinité, où ils purent enfin se restaurer .
Déclaration de dégâts et de vols, Hôtel Mignon, A.M.S.M.V. à consulter sur le fichier pdf
Pendant ce temps, le village était effectivement investi par une nombreuse troupe ennemie, que le rapport de gendarmerie estime à 3 000 hommes , mais que P.E. Klingbeil évalue à 600 hommes, tout au plus . De fait, ce sont plusieurs colonnes qui convergent alors sur le village, depuis tous les axes possibles : la Colmiane, le Boréon (col de Cerise), la Madone (col de Fenestres) et le versant de La Palù.
Leur arrivée fut précédée de plusieurs tirs de mortiers sur le village, qui firent plusieurs victimes parmi une population surprise par la rapidité et la violence de l’attaque. Au moins 5 obus de mortier tombèrent dans les rues du village. Les Saint-Martinois qui se trouvaient au mauvais endroit par le plus tragique des hasards, ou n’ayant pas pris la mesure du danger, furent touchés, parfois mortellement . C’est finalement « sans combat » que le village est investi par les troupes du Meeralpen .
Temps de pillage
Surpris par un tel déploiement de forces, les Saint-Martinois furent très rapidement rassemblés sur la place du village, et virent leurs biens systématiquement confisqués, leurs maisons ouvertes et pillées de tout ce qui pouvait faire besoin ou envie aux envahisseurs. Le forgeron du village, Malausséna, faisant office de serrurier, dut s’exécuter sous la menace et procéder aux ouvertures demandées.
Parfois, il ne s’agissait même pas d’user de moyens « conventionnels ». Les grenades faisaient souvent office de clés, comme le rappelle le constat de l’huissier Denis Saurel qui relève les dégâts occasionnés à l’Hôtel de Londres. Le plus souvent, les accès étaient enfoncés sans plus de ménagement.
De nombreux camions et mulets furent chargés de denrées alimentaires qui constituaient les maigres réserves (pommes de terre, céréales, animaux de basse-cour…) d’une population déjà affaiblie par des mois de privation. D’autres embarquèrent les effets de maison (vêtements, literie…), et se retirèrent après une trentaine d’heures de pillage, causant d’importants dégâts aux propriétés visitées. Louis Martin se souvient encore de son père qui tenta de récupérer son mulet, « réquisitionné » par les troupes d’invasion, sans doute des Italiens car il sut s’en faire entendre sans pourtant obtenir gain de cause. Les animaux de bât servaient à transporter le produit de leurs rapines jusqu’à leur cantonnement au col de Cerise.
Déclaration de dégâts et de vols, Vacherie Communale A.M.S.M.V. à consulter sur le fichier pdf
Hormis la brutalité du pillage, quelques actes étonnants peuvent être relevés. Les officiers allemands s’installèrent pour la nuit dans la villa de l’ancien notaire Paul Sola, qui fut l’objet d’une visite en règle, et dont la terrasse servit d’entrepôt pour les rapines de toutes sortes. Les produits pillés étaient ainsi conservés sous bonne garde. Une femme du village, Mme Emma L., fut même réquisitionnée pour y faire la cuisine . Les troupes allemandes avaient reçu l’ordre du repli pour le lendemain matin . C’est alors qu’elles s’aperçurent que de nombreux muletiers italiens étaient partis durant la nuit. Privés de ces précieux moyens de transport, il n’était désormais plus possible d’emmener l’ensemble des biens pillés. Certains, comme ce fut le cas d’un grand nombre de bouteilles d’huile, furent « revendus » (500 francs la bouteille) aux Saint-Martinois avant même le départ, comme en témoignent Emma L. ou Charlotte B. Quelques kilos de sucre, et même du chocolat, furent aussi « distribués gracieusement » à quelques jeunes femmes.
Une fois leur besogne accomplie, les troupes ennemies regagnèrent leurs retranchements sur la ligne de crêtes, alors que les F.F.I. réinvestissaient rapidement Saint-Martin-Vésubie, et cette fois définitivement.
Les premiers éclaireurs américains arrivèrent le 2 septembre.
Nous l’avons constaté, en plus des pertes humaines constatées, le village sortait exsangue de « sa libération ». Il est possible d’évaluer les pertes matérielles, grâce aux nombreuses déclarations envoyées à la mairie qui fut chargée de dresser un inventaire des dommages afin de proposer une demande d’indemnité à l’Etat. Bien que certaines déclarations aient pu être surestimées, volontairement ou non, l’ensemble du dossier donne un aperçu relativement fiable de l’état de délabrement de l’économie saint-martinoise au moment de la Libération.
Un premier document synthétique, dressé par la commune le 26 décembre 1944 donne une liste de 135 occurrences, pour 3 355 917 francs de déclaration de pertes, soit une moyenne par déclaration de 24 835 francs. Mais d’autres déclarations se rajoutèrent par la suite, après décembre 1944. Au total de ce dossier, nous possédons 101 déclarations détaillées, auxquelles il faut rajouter 41 autres qui ne sont pas encore comptabilisées dans le tableau initial du 26 décembre, car transmises par la suite. On jugera ce corpus comme sinon exhaustif, du moins suffisant pour refléter l’essentiel des exactions commises lors de l’épisode du « pillage ».
Les biens confisqués peuvent être classés selon leur nature, en proposant une typologie en 8 points : cheptel, produits alimentaires, équipements agricoles, habillement, linge de maison, vaisselle, objets de valeur, équipements.
Le cheptel saisi concerne en fait essentiellement des animaux de basse-cour, car en cette fin d’été, les « grands » troupeaux d’ovins et de bovins devaient encore être aux alpages, ou dispersés dans les campagnes. On sait par ailleurs ce qu’il advint aux bêtes de César O… Nous pouvons donc estimer que la quasi totalité des animaux encore présents dans le village et ses proches alentours fut razziée : 2 moutons, 2 chèvres, 7 vaches, 5 ânes et 2 mulets, 7 porcs, mais surtout 90 lapins et 197 poules, qui firent longtemps défaut à leurs propriétaires respectifs.
Les produits alimentaires sont par nature très variés, mais quelques grandes tendances se dégagent des déclarations de pillage. L’alimentation de base en temps de guerre y est bien représentée : plus de 4 tonnes de pommes de terre, 985 kg de blé, 138 kg de farine de blé, 60 kg de farine de maïs et 160 kg de haricots sont enlevés. Par ailleurs, 406 kg de fromage et 44 kg de beurre disparaissent dans les mêmes circonstances. En ce qui concerne les boissons, ce sont au moins 470 bouteilles de vin, 299 d’apéritif et 14 de champagne qui sont confisquées. Enfin 61 kg de café, 51 kg de confiture et 324 kg de miel (dont 320 du même propriétaire, Charles DeC) disparaissent entre les mains des aggresseurs.
En ce qui concerne l’alimentation des animaux, une grande partie du foin disponible fut enlevée, sinon détruite. Le total des déclarations s’élève à plus de 13 tonnes de produit perdu. Une perte fortement préjudiciable au maintien du cheptel habituel dans les terres basses de la commune. Encore fallait-il que les vaches soient de retour le mois suivant…
En ce qui concerne l’équipement agricole, les pillards font main basse sur divers outillages, surtout ceux qui concernent le travail du bois (haches, scies, masses, coins…) et l’activité de l’élevage (chaudrons, barriques, formes de fromage…). Mais ce qui semble le plus précieux à leurs yeux concerne la montagne, qu’il s’agisse de harnais de mulets et chevaux, ou d’équipements comme les sacs tyroliens (17 sont trouvés et volés) ou les chaussures de montagne (10 paires sont prélevées). 3 imperméables et une paire de bottes en caoutchouc sont également déclarés volés.
À tout cela, il faut rajouter les pertes induites, à terme, par la destruction des bâtiments (plusieurs granges sont incendiées ou fortement dégradées par des éclats d’obus ou des prélèvements de matériaux comme les planchers), des terrains minés ou des arbres abîmés ou abattus.
En cette fin du mois d’août, si les récoltes de céréales sont rentrées (et elles ont du être fortement bouleversées par les événements du début de ce même mois), celles de pommes de terre sont sans doute bien avancées mais encore en cours de prélèvement au nord du territoire agricole utile.
Les troupes qui investissent Saint-Martin, en cette fin août 1944, sont certainement à la recherche de nourriture, mais pas seulement. Leur attention est également attirée vers les produits textiles.
Tout habit semble leur convenir. 100 chemises d’hommes sont volées, 32 pull-overs, 137 paires de chaussettes dont une forte majorité en laine, tout comme 92 paires de bas, en laine également. 34 paires de souliers sont également récupérées, sans compter les chaussures de montagne déjà citées. Gilets, caleçons, bérets, écharpes… et même un seul et unique blouson de ski sont volés.
Le linge de maison est lui-même loin d’être négligé. Une vingtaine de matelas de laine sont embarqués vers les sommets, des draps, des oreillers et traversins avec leurs taies, mais surtout des couvertures, 235, en laine pour la très grande majorité. On imagine leur utilisation. Car il semble bien, en considérant cet inventaire, qu’un certain « pragmatisme » ait guidé le choix des pillards.
La vaisselle fit parfois l’objet de convoitise. Et quand la « visite » dévoile la présence d’objets plus précieux encore, les considérations d’ordre technique (se nourrir, se vêtir, se protéger du froid) disparaîssent au profit de la convoitise. 26 montres, dont un grand nombre en or, sont volées. 4 stylos avec plume en or, des couverts en argent, un collier en or, une alliance… disparaissent dans ces jours tragiques.
Il en va de même pour d’autres objets d’équipement : paires de ciseaux, rasoirs (8), 49 savonnettes, 30 boîtes de cirage, des nécessaires de coiffeurs, des thermomètres (6), des réchauds électriques (3) et un radiateur. 6 réveils, 4 postes de radio, 3 paires de jumelles, 3 appareils photo, et même un fusil, disparaissent également. Même le poêle « Godin » du docteur Glaischenhauss, l’ancien médecin cantonal, est emporté, alors que le garde-champêtre du village, François Tardegl, se voit dépossédé de sa bicyclette. Enfin, deux voitures sont endommagées.
L’esprit de rapine n’est évidemment pas absent dans cette opération de pillage, qui joint l’utile et le nécessaire au superflu.
Conclusion
Pour les Allemands, il s’agissait vraisemblablement de s’assurer d’un espace sain, un glacis où les partisans ne puissent intervenir impunément avant l’hiver, qu’ils comptaient bien mettre à profit pour « geler » le front. P.-E. Klingbeil a bien noté qu’il s’agissait pour eux de tenir fermement les cols. Cette stratégie est effectivement confirmée par la nature des biens dérobés aux Saint-Martinois lors de l’épisode du pillage des 27 et 28 août 1944. Venus pour écraser un « nid de résistance », les envahisseurs se détournent vers une activité bien différente : le pillage. Ce sont essentiellement des provisions, des objets de la vie quotidienne, de l’équipement ménager et intérieur qui sont emportés. Ils permettront d’aménager bien plus correctement les postes de défense, destinés à être tenus durablement, mais aussi à satisfaire quelques besoins de confort vestimentaire, bien nécessaires à ces altitudes. Ces considérations n’excusent évidemment pas les exactions dont ont été victimes les Saint-Martinois, qui se trouvent dès lors, à la veille de l’hiver, dépourvus de leurs réserves alimentaires et vestimentaires.
Ces nécessités « stratégiques » n’empêchèrent pourtant pas l’esprit de rapine de s’exercer. Des biens plus précieux furent dérobés, de l’argent et plus généralement encore un pillage systématique de toutes les bases alimentaires rencontrées. La quasi totalité des familles de Saint-Martin subit ces exactions, et quelques-unes… dans leur chair.
ANNEXE
Victimes civiles du pillage des 27 et 28 août 1944
d’après l’Etat Civil de la commune
- Jean-François Airaudi (54 ans), époux de Jeanne Bailloud, cultivateur, ° le 9 mars 1890 à Saint-Martin-Vésubie, de Lazare et Jacqueline Borgo, † le 27 août 1944, à 8 h († par fait de guerre, † pour la France)
- Francette Baile (22 ans), épouse de Robert Charles Dallo, ménagère, ° 18 janvier 1922 à Nice, de Joseph François et Rosette Marie Toselli, † le 28 août 1944, à 12 h († par fait de guerre, † pour la France)
- Joseph Baile (51 ans), époux de Marie Toselli, commerçant (boucher), ° 7 janvier 1893 à Saint-Martin-Vésubie, de Louis et Joséphine Maïssa, † le 27 août 1944, à 10 h († par fait de guerre, † pour la France)
- Victorine Giuge (61 ans), veuve de Louis Grinda, cultivatrice, ° 6 octobre 1882 à Saint-Martin-Vésubie, de Flamini et Lucrèce Graglia, † le 27 août 1944, à 8 h († par fait de guerre)
- Paul Joseph Raibaut (27 ans), époux de Marie Jeanne Raibaut, cultivateur, ° 8 avril 1917 à Saint-Martin-Vésubie, de Michel et Marguerite Tardeil, Soldat des F.F.I., domicilié 10, rue Reine Jeanne, † le 27 août 1944, à 10 h († par fait de guerre, † pour la France)
Si l’on se limite à la consultation des registres d’Etat Civil, Saint-Martin compta également deux autres victimes civiles de la guerre « pour faits de guerre, † pour la France » (Airaudi et Imberti). 4 personnes furent victimes d’explosions de mines ou de grenades (Blanchi, Martin, Tardegl, Zoppicanti), et une de tirs ennemis (Giuglaris épouse Cagnoli). Rappelons à ce sujet le rôle ingrat et dangereux des démineurs (Ingigliardi et bien d’autres) qui mirent souvent en péril leur vie dans cette tâche. Ce fut aussi le cas de prisonnier de guerre allemands, dont il semble qu’au moins deux ont séjourné de longs mois à Saint-Martin après la guerre et qui furent au moins partiellement chargés de ce travail des plus dangereux.
Les combats causèrent enfin la disparition sous l’uniforme de cinq jeunes gens de Saint-Martin : Blanchi et Barraja en 1940 ; Maïssa en 1944 ; Vallaghe et Raibaut dans la Résistance.
Il semble pourtant que l’Etat Civil ne permette pas de réunir la totalité du Mémorial des disparus de la Deuxième Guerre Mondiale à Saint-Martin-Vésubie, et il conviendrait de le compléter et le confirmer par d’autres sources.
Libération de Saint-Martin en pdf
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