Saint-Martin-Vésubie au temps des notables
Table des matières
POSITIONNEMENT SCIENTIFIQUE
PROLOGUE : L’inféodation
INTRODUCTION
Partie I : Saint-Martin-Vésubie : un espace progressivement construit et régulièrement organisé
Le territoire, préalable nécessaire à l’installation de la communauté villageoise
Situation de Saint-Martin-Vésubie
La création d’un territoire complexe
Un espace contraint de montagne
- Du Moyen Age à l’époque Moderne, la prise de possession d’un territoire
- L’espace originel ?
- La fragilité d’une conquête territoriale récente
- Une communauté dynamique
- « Espace premier » et une nouvelle identité
- Un partage inachevé : la Terra Mitenc
Les guerres des limites
- Venanson, première victime d’un expansionnisme communal conscient
- Une autre victime : la seigneurie de la Madone de Fenestres
- Contre Roquebillière, ultime violence
- Belvédère isolé, dernière conquête
Le village au cœur du territoire
Lorsque la route irriguait le nord : la route du sel
Quand la route venait du sud : la Suisse Niçoise
L’occupation des territoires individuels par un bâti rural structurant
Une appropriation fonctionnelle de l’espace agricole : la grange
Le bâti rural comme éléments de représentation sociale : la casa rurale
Une économie fragile mais dynamique
Au XIXe siècle, un espace productif totalement utilisé
Les cercles concentriques de la production agricole
Le deuxième cercle des productions utiles
Un territoire anciennement organisé
Un espace utile structuré et entretenu
- L’agriculture céréalière au cœur du système productif
- La nécessité productive de l’irrigation
- Un réseau complexe de canaux aux multiples usages
- Les tine et réservoirs, aménagements d’une exploitation familiale
L’élevage, reflet de l’inégalité sociale
- La périphérie des grands espaces : des pâturages
- un espace contrôlé : vastières et cabanes
- La forêt, objet de toutes les convoitises et de toutes les protections
L’importance économique et sociale des biens communaux
Les moulins, un bien commun
La dévolution des terres communales
Une constante dialectique entre État et propriétaires villageois
Un système hérité à forte mobilité
Chacun sa terre : le poids de la propriété privée dans les cadastres du XVIIIe siècle
- Au reflet des cadastres du XVIIIe siècle, le poids de la propriété privée
- Définir la propriété en 1702
- Permanences et évolutions avec le cadastre de 1760
Un mouvement incessant d’appropriation familiale et individuelle
Regard externe, regard interne : la richesse de la communauté selon l’État
Les aspects productifs selon le rapport Joaninni (1755)
Un équilibre fragile : poids de l’État et revenus d’œuvres
Innover ou disparaître, un dilemme incessant
Belle Époque et début du tourisme, à l’aube des temps nouveaux
Le symbole d’un renouveau villageois : l’usine électrique
L’État présent, le fonctionnaire modèle
Partie II : Trajectoires familiales et pouvoirs
Familles et pratiques sociales
Histoire des hommes et des familles
Une démographie « d’Ancien Régime »
- Les « respirations » d’une population « d’Ancien Régime »
- Les recensements Sardes, première image d’une « révolution démographique »
Quand l’image devient nette : le temps des recensements français
- Les mariages comme indicateurs d’une évolution démographique
- Premier indice de la transition démographique : une chute sensible et irréversible de la mortalité
Les pratiques patrimoniales du plus grand nombre
Une permanence démographique assurée par les familles nombreuses
- Familles Maïssa
- Familles Martin
Une autre permanence autour des pouvoirs : les Dobis
Les moyens de l’intégration à la société villageoise
- L’exogamie programmée : la famille Ferrier une intégration généalogique réussie
- La Révolution comme tremplin social : la famille Jaubert
Les règles de la transmission au cœur de la société
Le mariage créateur d’unité sociale
- Se marier sous l’autorité familiale
- Vers une « libéralisation » du mariage ?
Le testament, une trace de vie et une promesse d’avenir
- Le besoin vicéral de tester
- « La mort du père » et la pratique successorale
Pratiques des pouvoirs
Un patrimoine politique aux multiples facettes
- Chapelles et chapellenies, l’ostentation au service du lignage
- Se maintenir au pouvoir malgré la Révolution
La marque de la notabilité: les grandes familles de Saint-Martin
- La famille Cagnoli, entre pouvoir traditionnel et recherche de nouvelles expressions
- Quelle dimension donner au pouvoir ? La famille Raiberti
« Ils ont le pouvoir… »
ÉPILOGUE
CONCLUSION : la destiné des familles
Annexes généalogiques
